Un amendement du code pénal du pays a été adopté, interdisant les MGF, a déclaré le ministère soudanais des Affaires étrangères dans un communiqué, ajoutant que cette action relevait de l’engagement du gouvernement à l’égard des accords internationaux relatifs aux droits de l’homme.
Selon les données des Nations Unies, environ 88 % de la population féminine du Soudan a subi des mutilations génitales féminines, ce qui en fait l’une des nations les plus touchées au monde.
« Nul doute que cet article contribuera à lutter contre l’une des pratiques sociales les plus dangereuses, qui constituent une violation flagrante contre les femmes et un crime contre les droits des femmes », indique le communiqué du ministère soudanais des Affaires étrangères.
Le ministère a qualifié cette décision « d’étape avancée afin de mettre fin à cette tendance prédominante et solidaire ». Il a ajouté qu’il « faisait confiance à la compétence des autorités soudanaises désignées et à leur capacité et professionnalisme à protéger et à respecter les femmes et à renforcer leurs droits à un niveau général et en particulier leurs droits sanitaires et sociaux ».
Le ministère des Affaires étrangères a souligné que pour que cette loi soit appliquée avec succès, il fallait un effort communautaire et une coordination entre « toutes les parties » pour sensibiliser le public à la question par le biais de la sensibilisation communautaire.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères « indique que la modification de cette loi est une marque positive dans la création d’une société où les femmes jouissent de tous leurs droits, y compris de l’exercice de leurs droits et devoirs », a indiqué le communiqué.